Journal de bord

Samedi 6 juin - Arrivée en Afrique
Apres quelques heures de vol, me voila arrivé à Nairobi. On nous fait passer des tests pour Ebola, mais tout vas bien. Les bagages se font long à arriver donc mon taxi a la sortie ne m'a pas attendus. J'arrive finalement au New Kenyan Lodge accompagné par Joseph, un taxi-driver fervent catholique qui m'a récité la bible pendant tout le trajet.

J'arrive dans une petite rue du quartier des boites de nuits avec mon sac a dos de 19kg et mon sac de voyage sur le ventre, il est 22h et il fait nuit noir,… On ne vas peut être pas trop trainer !
J'entre dans une cage d'escalier, monte au premier étage et toc a une grille au bout de l'escalier. L'hôtel est simple mais sympa. Il pleut depuis le plafond en plâtre de la salle principale. Ce qui me fait rigoler c'est que nous sommes au premier étage d'un immeuble à 5 étage … Imaginez donc l'état des appartement au dessus.

La première chambre qui me propose est bien, mais quand j'allume la lumière, l'ampoule explose ! "Because of thé rain"
Deuxième chambre je trouve un jeune chinois. "Ah yes the room is occupied, sorry".
Troisième chambre, c'est la bonne !

Je m'endort au rythme des basses des différentes boites de nuits en dessous.

Dimanche 7 Juin - Direction Tanzania
Réveil à 6h20 pour être prêt à 6h45 !
En sortant de ma chambre, pied nu, le patron m'offre les tongs qu'il portait aux pieds. Il m'annonce qu'il n'y a plus d'eau, ce seras donc douche au baquet d'eau de pluie.
Départ 6h45 pétante de l'hôtel. Dans la précipitation, j'oublie mon chargeur de téléphone et ma batterie ! Le patron, qui est décidément bien gentil, me les ramèneras dans le bus avant le départ.

Me voila à 7 heures dans un bus qui dois partir à 8h… Je retrouve un couple de Danois qui ne parlent pas trop anglais et une touriste mais assise trop loin alors on ne peut pas papoter.

Apres quelques chèvres et un camion renversé sur la route nous arrivons a une étape. Une toute petite boutique ou se déroule la conversation suivante :
Tristan - Hajambo ?
Le vendeur - sijambo, na wewe hajambo ?
Tristan - Hajambo sana. Ashante.
Le vendeur - Do you want to by something ?
Tristan - No thank you.
Le vendeur - Akunamatata

Mon premier AKUNAMATATA. Le rêve.

Retour dans le bus, on arrive à la frontière.La, il faut prendre les visas … un sacré bazars ! Heureusement je découvre que Adriana, la fille inconnue du bus, est française et elle m'aide dans les démarche. Apres quelques slaloms entre les vendeurs de visas, cacahuètes et bracelet, on se fait tester pour Ebola, déboursons 50$ et obtenons le visas !
On redémarre. À chaque arrêts, de nouvelles personnes montent dans le bus, nous sommes maintenant une vingtaine ! J'arrive tranquillement a Arusha et retrouve mon hôte dans un complexe à une dizaine de kilomètre de la gare.
L'entrée et la sortie du complexe est assez marrante : un solda passe toute les voitures au détecteur anti-bombe. "In case of", d'après mon taxi.

La maison est plutôt éclectique :
- Il y à Ann et Ad, deux américaines qui travaillent à AISE aussi,
- Eddie et sa femmes, qui ont environ 30 ans,
- Gesus, une cinquantaine d'année dont les dreadlocks et la barbes arrivent jusqu'au genoux,
- Zeus et ses deux compagnons, les trois chien qui gardent tout le petit monde (je déteste les chiens ..)
- Samwel, notre gardien (Massaï ?) qui veillent à la tombée de la nuit.

Comme c'est l'anniversaire d'Eddy, nous allons dans SON bar, un shop de 8m2 ou tout ses potes nous retrouvent. Ils nous payent des safaris, la bière locale, toute la soirée. Plutôt cool :)
Mais bon tout le monde est fatigué et demain on travaille.

Lundi 8 juin : Premier jour à AISE !
Réveil à 8h, nous partons à 8h30 pour prendre un Daladala à 2 km de la maisons. Il nous dépose a coté du Lab. Je découvre AISE : Plein de projet, des gens de partout, c'est top. Je rencontre Brendan qui est en charge du projet avocat et qui doit me passer le relais. Nous faisons un petit tour de l'atelier, plein de super idées, c'est vraiment chouette a voir !

Mon projet est donc centré sur la production d'huile d'avocat. Je doit prendre le relais de Brendan, il fait partie de l'équipe du MIT à avoir initié le projet mais il doit partir la semaine prochaine … à moi de prendre en charge le bébé !

Le projet implique plusieurs aspect :
Prospection : mettre en relation des acheteurs potentiels de l'huile d'avocat et les producteurs
Techniques : Développer et construire les machines nécessaires a la productions avec les locaux.
Communauté : définir avec les acteurs locaux la propriété, le partage et l'utilisation des ressource. Sans doute une sorte de coopérative.

Bredan m'explique l'état de l'avancement du projet. Un prototype a été mis au point en partenariat avec Leguruki, il ne reste qu'a le construire et le tester sur place …d'ici la fin de la semaine ! Ça nous fait pas mal de boulot !
Heureusement, il y a pas mal de monde dans l'atelier pour nous aider. Souder, découper, mesurer, … il y a toujours cette différence entre théorie et pratique !
Nous avons théoriquement accès à internet mais comme l'électricité saute tout le temps, la hi-fi fait de même.

À midi, on mange un pilau :
- Des légumes,
- Du riz,
- Du PiliPili, le délicieux piment local,
- Des haricots,
- Des épinard,
- Un peu de viande (mais je prend la version végétarienne)

Un vrai délice ! Le tout pour 1'500 KSH, soit 0,75€. À ce prix la je m'autorise un petit Coca avec.
Les volontaires qui sont la depuis plusieurs mois nous disent qu'ils en mangent tous les jours et qu'ils ne s'en lassent jamais (surtout le PiliPili !).

Nous finissons la journée a 17h, la nuit tombe a 18h. Bonne nuit :)

Mardi 9 juin : Pilau-DalaDala-dodo
POINT CULTURE :
L'occasion de faire une petite explication DalaDala :
Ce sont des bus qui font des allers et retours sur les grandes routes a la recherche de personnes qui voudrais monter. A chaque personnes attendant au bord de la routes, ils s'arrêtent et proposent d'un cris, pour l'instant indescriptible, de monter.
Le "ticket" coute 400TSH, soit 20 centimes d'euros, peut importe ou l'on vas. Il y a un conducteur et un contrôleurs, ce dernier fait monter les gens, et fait payer. Deux tapes sur la carlingue, la camionnette s'arrête, une tape et il repart.
Il s'agit d'un petit manège assez amusant. Le contrôleurs est souvent jeune (15 à 20 ans) et blasé, mais certains sont sympa et discutent volontiers.

Je retrouve Brendan dans l'atelier déjà au travail à 9h. Quelques problèmes de maths nous occupent la matinée mais on s'en sort. Nous retournons au restaurant de la veille, et oui le pilau est toujours bon.

Je me suis bien fait à certains échange rapide en swahili comme :
- Mjambo (Salut, ça va ?)
- Poa (Cool)
                *La traduction reste relative et libre à toute interprétation :)

En fin de journée nous allons dans un bar en bord de route pour s'adonner a ce qui est apparemment le "Sport Nationale" (peut être plus le sport de Njiro Road) : Le billard ! Un massaï de environ 2,10m nous donne des conseils de stratégie pendant que l'on joue en sirotant un sprite.

Puis DalaDala-dodo. Le retour est un peu juste car on se retrouve presque de nuit dans les champs de maïs.

Mercredi 10 juin : projet go on
Lever tôt ce matin. Nous voulons arriver une heure en avance à AISE pour partir un heure en avance et aller au marché dans le centre. Cause perdu, nous n'aurons pas le temps d'y aller. Je commence à cerner un peu mieux le projet, il y a pas mal de boulot mais cela fait un beaux défi !
Mes collocs sont a fond sur le swahili, moi qui est déjà du mal à me faire à l'anglais et tous les accents qui m'entourent (Américains, français, tanzanien, … ), je m'y mettrais la semaine prochaine.

L'alliance française propose un film en français. Je devais y aller mais je ne suis pas très rassuré pour sortir de nuit, du moins pour l'instant comme je n'ai pas trop de repères. Ce seras une autre fois ! Il y a des projection toutes les semaines.
Du coup je reste à la maison, une coupure d'électricité généralisée nous fait continuer la soirée à la lampe torche.

Jeudi 11 Juin : Leguruki !
Aujourd'hui nous allons à Leguruki. Il s'agit du village ou se trouve les producteurs d'avocats, les entrepreneurs. Nous voila partis en 4x4 pour 1h40 de route. Nous sommes avec 2 membres de ECHO, une ONG qui pourrais financer certains aspect du projet. Ils sont très sympa, c'est l'occasion de poser quelques questions sur les coutumes.
Il est 12h, alors on commence par une pause manger. Nos plats n'arrive pas en même temps, mais en Tanzanie on ne s'attend pas pour manger, on mange quand ça arrive. Alors a table ! Pour moi l'habituel Pilau, "without meat please". Nos amis tanzaniens prennent des plats que je n'ai jamais gouté, l'occasion d'essayer !

Le début se passe tranquillement sur des routes goudronnés, l'autre moitiés du chemin c'est une autre histoire ! Nous nous retrouvons sur des chemins de terres de type sinusoïdales, à 60 km/h. Je me sens un peu comme dans un film, un mix entre Indiana Jones et Tintin au Congo.
Je suis assis a l'avant, le bras par la fenêtre ouverte, d'ou arrives des effluves plus ou moins connus, dont celle de la marijuana qui revient régulièrement.

On arrive enfin a Leguruki. C'est juste trop beau : Nous sommes entre le mont Meru et le Kilimandjaro, que je vois pour la première fois. Nous faisons une réunion avec les principaux acteurs du projet dans une maison qui donne sur la place principale. Le village n'est pas vraiment une entités précise mais est composé de plusieurs exploitation réparties dans la montagne. Au final cela représente 5000 familles ! Ça parait hallucinant qu'il y ai autant de monde surtout quand on voit l'état de la seule route qui permet d'y accéder.

Durant la réunion, Jesse fait la traduction entre ceux qui parlent Swahili et Anglais. La réunion terminée (1h50 au total) nous faisons une petite visite du village. On nous propose quelques avocats (pour le Guacamole du lendemain !). Apres ce petit tour, nous nous rendons au lac, à 10 minutes à pied. C'est super beaux, un peu la nature verdoyante que l'on peu imaginer de l'Afrique ! Des enfants on fait un terrain de foot délimité par quelques pierre, nous nous lançons dans un concours de ricochet !

Une petite demi-heure et c'est repartie. Brandon et Jesse font tout le chemin de terre assis dans de coffre du pick-up, puis quand on rejoint la route ils nous rejoignent, "because of thé Police-men".
Le retour de nuit est un peu plus long, avec des embouteillage. Nous retrouvons un groupe composé de membre de l'association, et d'autres, autour d'un feu pour le débat hebdomadaire. "L'homosexualité chez les animaux" pour cette semaine.

Le retour en taxi est quelques peu folklo : je n'arrive pas a reconnaitre le chemin de terre à prendre depuis la route goudronnée et le conducteur ne parle pas anglais ! Mais bon, on s'en sort.

Vendredi 12 Juin : Debrief et musique.
Aujourd'hui, on s'organise. On prépare les objectifs du projets pour l'été. Apres une bonne journée, nous présentons le projet à tout le workshop, une manière de laisser une porte ouverte pour les gens qui pourrait nous aider. Une bonne idée car leurs question nous aiguillent sur quantités de choses qu'on avais oublié !

Nous faisons un afterwork à la maison de membre de lasso, plusieurs musiciens sont la alors c'est l'occasion de pratiquer un peu !


Samedi 13 Juin : Buisness stuff & power problems
Bon, pour le 5eme jour, nous n'avons pas d'eau a la maison ! On achète de l'eau en bouteille mais niveaux douche … ba ça commence a faire long (Les toilettes aussi, une touriste peu guetter) !
Aujourd'hui, nous voulons prendre d'assaut SIDO (Small Industrie Devellopement Organization). Il s'agit de l'entreprise qui est censé usiner l'arbre et les poulies de notre prototype. Ils ont une semaine de retard et ça pose problème. Quand on arrive (20 minutes de DalaDala + 30 minutes de marche) la réalité est simple : il n'y a pas déléctricité ! Nous nous retrouvons donc dans un hangar remplis de machine toutes à l'arrêt.

Nous avons la promesse du directeur d'atelier que ce seras fait des que le courant reviens. Il faut juste retrouver les pièces à usiner qui doivent trainer quelques part …

Dimanche 14 Juin : Hiking !
Levé 8h, nous devons nous retrouver tous en ville (6 personnes au total) pour retrouver Vincent dans son orphelinat et se faire une bonne ballade dans les montagnes. Petit deuj, perdu dans la ville, mauvais arrêt de Daladala, BREF : on arrive à 10h45. Je retrouve Vincent en train d'acheter du pain de mie dans une petite boutique en bord de route (toutes les boutiques, ou presque, sont en bord de route). C'est quand meme fou de nous retrouver la en plein milieu de la Tanzanie ! :)

Nous parlons anglais entre nous pour que tout le monde puisse comprendre. Godefrey, qui gère l'orphelinat, seras notre guide. Apres une rapide visite de l'endroit, en plein milieu des bananiers, nous voila partis pour 3h de marche.

Ça grimpe, ça transpire, ça parle anglais français et swahili, bref c'est cool ! L'endroit est magnifique ! Nous somme au pied du mont mer, le paysage alterne entre petite production de patates organisés en escaliers dans la montagne, village, et foret de type jungle très dense (Tarzan, ça vous dit quelques chose ? :) ).

L'entrée du parc coute 10'000 TSH (5€) normalement (seules les blancs payent). Le garde veut nous faire payer plus, mzungu price, heureusement, Godfrey leurs explique que nous ne sommes pas des touristes mais des volontaires, nous n'avons donc pas beaucoup d'argent ! Ça passe, ce seras donc 10'000 chacun.

Apres cette bonne balade, nous arrivons au waterfalls ! L'eau arrive de 20 mètres de haut (peut être plus d'après notre expert Quimperoi). C'est hallucinant la puissance des chutes ! Notre ressortissante Japano-américaine tente de s'approcher, sans succès. Apres une séance de photos, nous mangeons une assiette de fruit délicieux (Avocat, mangue, ananas, pastèque). Miam.
Puis c'est reparti pour la descente. Nos amis tanzaniens s'amusent bien et balance des blagues a tout vas … en Swahili. On rigole quand même.



Lundi 15 Juin : Départ de Brandon & le train train sympathique du petit dejeuner.
POINT CULTURE :
Vous ai-je parlé de Mama Luka ? Il s'agit du petit restaurant a coté du workshop.
Pour vous décrire la situation :
La boutique fait 15m2, sans lumière, elle comporte un bar, 3-4 frigo qui à mon avis ne marche pas. Elle n'a pas l'eau courante alors tous les deux jours, quelqu'un vient livrer de l'eau dans des baquet (nous l'appellerons couramment le livreur d'eau, profession inexistante chez nous.).
A l'extérieur, quatre table Coca-Cola sont alignés. Toutes les tables de restaurant  sont des tables Coca-Cola de toute façon. Les chaises aussi d'ailleurs, tous comme les publicités et les menus. Suivant le coté de la table ou ont se met le matin on a une bande de soleil, ou non. Devinez mon coté ;)
Sur le cotée de la boutique, par terre dans la terre, 3 femmes font la cuisine avec un réchaud au bois. Elle pelles les légume, découpe, cuise, font du Chaï, le tout dans la bonne humeur en disant bonjour a tout le monde.
Tous les matins donc, j'arrive 15 minutes plus tôt, m'assoie au soleil, le serveur arrive et me dit :
S - Mambo.
T - Mzuri sana, mambo ?
S - Niage. Chaï mojia, Samossa mbili na Chapati mojia ?
(Ma commande habituelle)
T - Ndiyo, asante sana.

Aujourd'hui est donc le départ de mon acolyte. On tente une dernière fois de faire le forcing à SIDO. Au final … ils nous rendent notre matériel en disant qu'ils ne peuvent pas le faire !
Nous trouvons quelqu'un d'autre pour le faire.

En rentrant, j'achète un morceaux de poisson fris au bord de la route. Le morceaux est à TSH1'500, soit 75 centimes d'euros. C'est super bon !

Mardi 16 Juin : Brand name & Restau japonais
Aujourd'hui, brainstorming pour trouver notre nom de marque pour l'huile d'avocat. Pas mal de questions : anglais/swahili, évoquer les cosmétiques/le local/l'avocat … Au final nous choisissons le plus simple, ce seras VOCA.

Le soir nous essayons un restaurant japonais. Une petit restau au fond d'une court en bord de route. il y à 3 tables tables en bois avec des genres de canapé pour s'asseoir. La nourriture est bonne mais longue à arriver : il y a un cuisinier et demi, car l'autre, qui doit être le patron, prend des pause toutes les 20 minutes pour boire une bière avec un amis à lui … du coup 3h séparent le premiers et le dernier plat que nous ayons commandé en même temps. Faut pas être pressés

Mercredi 17 Juin : Work et faille dans notre quête d'internet
Travaille le matin, nous lançons une expédition à13h pour aller acheter des modems portables.TSH 25'000, soit 12,5€ pour internet, c'est raisonnable. 30-40 min pour arriver a la boutique qui est dans le centre, je fais le guide car je connais un peu cette rue commerçante. On arrive et : "sorry we are out of stock, comme bac friday". Ok.
40 minutes sur le retour, avec le coefficient d'incertitude tanzanien, on en a eu pour 2h. Mais bon il fait beaux donc c'est sympa.

Jeudi 18 Juin : Débat & usuels
Journée de travaille assez fatigante, j'ai des échéance sur des demandes de bourses a rendre plus le prototype a terminer.

Le soir c'est le débat du jeudi autour du feu. Un thème cool puisque c'est : "le rôles des Mzungu (étrangers en swahili) et autre volontaires dans les programmes de développements en Tanzanie". L'occasion de connaitre un peu les motivations de chacun pour sa présence ici.

Certains terminent la soirée dans un bar a Mzungu en ville, nous nous rentrons. Bonne nuit.

Vendredi 19 Juin : Plouf & piouf.
Aujourd'hui c'est pas cool : il pleut et il fait froid. Jesse me dit que en plus ça ne va pas s'améliorer dans les semaines qui viennent. Zut !

Matinée de travail au calme, je termine enfin la clavette que je cherche à usiner depuis la veille. Ça rentre, cool.
À 12h30, plus de courant, donc plus d'internet et plus de machines-outils. On en profite pour faire une pause manger. Retour à 14h, toujours pas de courant…

Virée en ville pour acheter les modems (cf : le fameux faille du mercredi 17 juin). Ils sont encore Out of stock. "Tomorow". Je pense qu'ils me prennent pour un imbécile …

POINT CULTURE :
Un pote tanzanien cherche une maison a louer, c'est l'occasion de faire un point "Comment trouve une location en Tanzanie" :
- Choisissez un quartier qui vous plais,
- Sonnez à la première maison que vous trouvez,
- Demandez si il ne connait pas quelqu'un qui loue une maison dans le coin.
- Faites pareil avec tous les passant du quartiers.
- Et vous trouvez une maison en 10 minutes


Je retrouve Vincent à 16h, au programme : course d'orientation dans la ville et pizza party. Des potes on construit un four a pizza chez eux, c'est l'inauguration !

La course d'orientation, nommée Hashing, est vraiment top ! On découvre des coins oû on ne serais jamais allé, y'a une bonne ambiance … Le tout est très procéduriers, un peu chelou. Je suis nommé "On-Your-Bike", c'est ce nom qui me serviras pour tous les hashing que je pourrais faire dans le monde à l'avenir. Vincent à moins de chance, je ne peut d'ailleurs pas l'écrire ici … ;)

Les pizzas sont super bonnes, bonne ambiance, on me propose de faire de la musique en vue d'une scène dans 4 semaine. Music is back !

Samedi 23 Juin : Grasse mat, youth cafe & Moshi
Première grasse mat depuis que je suis arrivé. C'est cool !
Il fait pas très beaux ce matin, nous allons manger un pilau avec Vincent et Anne, a coté du workshop. À 13h30 : Youth Cafe ! Il s'agit d'un rendez-vous bimensuel de personnes qui veulent travailler sur le problème des sacs plastique à Arusha.

Nous sommes une quinzaine. Débat, questions, solutions … plusieurs idée fusent, certains ont des devoirs. Intéressant de voir comment les locaux s'approprient ces questions et cherchent a devancer et motiver le gouvernement sur ces problématiques.

En sortant : "Hey guys, we are going partying at Moshi, want come ?"
Alright. Nous voila partis pour 2h30 de cars. Soirée amusante a Moshi : Pizza de Zanzibar, billard, karaoké, … On trouve un hôtel à 5$ par personnes la nuit avec draps propres et  … eau chaude !! MamaMia, que c'est bon ! Premiere douche chaude depuis que je suis en Afrique !!

Dimanche 24 Juin : Réveil à Moshi & terrible découverte !
Réveil tranquillou à Moshi, ballade dans la ville, nous nous arrêtons dans un Café cher mais bon.Le retour de Moshi se fait tranquillement, akunamatata, nous allons ensuite chez des copains pour nous reposer.

Nous allons prendre l'apéro sur une colline ou se trouve l'université, de la on aperçois le Kilimandjaro, le mer, et un superbe coucher de soleil, tout en dégustant une Safar (une bière locale).

En rentrant, nous papotons avec notre maitresse de maison qui nous apprend … QU'IL Y A DE L'EAU CHAUDE A LA MAISON !!
On ne savais pas comment ça marchais. Mais bon deux semaines de douches froide, c'est bon pour la circulation !

Lundi 25 Juin : On a trouvé une maison
Bon, une fois dépassé l'annonce de "on a de l'eau chaude", la réalités est plus … froide. On à pas vraiment d'eau chaude mais un filet d'eau brulante, dont le débit remplirais une bouteille d'un litre en 10minute. Particularité du robinet : IL NE MÉLANGE PAS EAU CHAUDE ET FROIDE !! C'est donc soit un filet bouillant, soit une cascade glacé…

En arrivant, on nous annonce qu'il y a une maison de libre à 10 minute a pied du workshop, cool !
Nous visitons cette maison non meublé avec petit jardin sympa, bonne exposition, espace barbes, 2 chambre, grand séjour, à 50$/pers/mois … On la prend !
Nous serons donc en colloc avec un américain habitant en Tanzanie depuis un an, une américaine nouvellement arrivée, un tanzanien et moi.

Mardi 26 Juin : Jus de fruit & Hot plate
Aujourd'hui je brave l'interdit, j'affronte les éléments, je m'insurge face a l'oppression : Je prend un jus de fruit frais ! Prenant a contre sens tous les conseil des guides touristique, je me laisse tenter par ce délicieux jus d'annanas-bannane-mangue-orange à 25 centimes d'euros.
Nous passons un peu de temps à nous regarder lui et moi, aucun des deux ne sait si il peu faire confiance a l'autre … Au final nous nous acceptons, le résultat est exquis ! De l'énergie pour toute la journée !

Plein d'énergie, nous décidons d'aller en ville vers 16h, pour acheter enfin ces clés  internet (Cf les 17 et 19 juin). C'est bon c'est fait !

Petit tour au marché central ensuite

Mercredi 27 Juin : No power
Aujourd'hui, on finit la centrifuge ! Il ne reste plus que à régler le moteur a la bonne distance pour que la courroie soit tendue et c'est bon !
Mais en fait ici, rien ne se passe jamais comme prévue … Une coupure d'électricité nous empêche de travailler de 9h jusqu'à 15h30 !! On démarre le groupe électrogène, mais pas question de faire du soudage a l'arc la dessus.

Une coupure d'électricité est facile à repérer : En quelques minutes, chaque magasin en ville sort son groupe électrogène et empeste toute la ville. Le groupe électrogène du workshop est placé sous la fenêtre des toilette … Donc tout l'aprem,  un passage au "poo" (toilettes en Swahili) se fait en apnée.

Jeudi 28 Juin : Explosion & BBQ
"Aujourd'hui, on finit la centrifuge ! Il ne reste plus que à régler le moteur a la bonne distance pour que la courroie soit tendue et c'est bon !"
Sauf que cette fois ci, c'est la bonne ! On finit le prototype, on  va dehors l'essayer …
Basse vitesse ça va, la centrifuge tourne, ça vibre beaucoup mais on la tient. On augmente la vitesse jusqu'à la rotation nécessaire … Et la elle explose ! Le bol se décentre, casse la structure dont les barres partent a plusieurs mètres … Personne n'est blessé mais c'est un miracle !
On rigole nerveusement puis on cherche à apprendre de l'échec …

Le soir, un copains organise un barbeq, on a droit a des brochettes tanzanienne, les muchkaki. Miam !

Vendredi 26 Juin : Debrief & hashing
Aujourd'hui, journée calme.Le prototype disparu, on cherche a définir les futurs orientations du projets. Vendredi après midi, toute les 2 semaines, on présente plusieurs projet du workshop pour encourager l'entre aide entre ceux qui y travailles. J'ai donc du expliquer l'échec de la veille … Montrer l'états de ce qu'il restais de la centrifuge. On a bien rigolé.

Le soir hashing, ces fameuses courses d'orientation. Nous nous retrouvons à l'Est de la ville, dans un bar a Mzungu (touriste) et c'est partie. C'est l'occasion de faire un tour dans les parties moins touristiques d'Arusha. Dés qu'on sort de la route, on tombe sur des chemins de terre qui se frayent un passage dans un paysage qui alterne champs de maïs et petite maison. On arrive en haut d'une colline, et la, c'est à couper le souffle : le Mont Meru avec quelques nuages, au couché du soleil … l'occasion de faire une petite pause poésie.

Un des Hashers nous fait un petit cours de géologie sur la roche volcanique qu'on trouve dans cette régions. En redescendant, on taille dans les champs de maïs, on s'y perd, on s'y retrouve, et on arrive au bar pour la bière traditionnelle, avec une assiette de chèvre grillée.

Estimation du jour : Une bonne chèvre à manger : 60'000/=
 (soit 30€).
 
Samedi 27 Juin : Ballade et visite
Réveil à 10h, j'ai rendez-vous avec Vincent et ses copains pour faire un tour de la ville. On se retrouve à "ClockTower" et on fait le tour du marché massa, la plus grande concentration de "Hey Rafiki", "come here brother", "jus to see, watching is free" [etc…] depuis que je suis à Arusha ! Mais j'achète quand meme une Chuka, vêtement-couverture chaud est sympa. La vendeuse me la propose à 40'000/=, je marchande (seul) pour arriver à 13'000/=, qui est le prix locale apparemment. Cool, je sais marchander !
Apres cela, nous cherchons, en vain, une guitare, ma fibre musicale me démange.

Retour gare centrale, un shagalabala moto* à la Tanzanienne, pour prendre un DalaDala direction le grand est de la ville pour se rendre dans un studio de rap ! 30 minute de transport dont 10 sur une route de terre … vraiment paumé !

À l'origine, nous devions aller à un gros concert, mais il est décalé a cause du ramadan. On l'apprend 3 heures avant l'événement … On décide d'aller visiter le studio quand même. On arrive, on attend, et âpres une heure on rencontre un producteur qui nous fait visiter le minuscule studio qui est apparemment l'épicentre du Hip-Hop, surtout du Rap, d'Arusha. Nous rencontrons le "KING" du Hip-Hop de Arusha : Gros 4x4 et lunettes de soleil, chek, on l'aurais reconnus !
On écoute du super son, ils ont vraiment des bons trucs ! J'achète quelques compilation et albums sur une clé USB avant de repartir. "Come back tomorow for the open mic"

* shagalabala = Bazard, Moto = chaud. Nous avons construit cette expression, partant de l'américain "Hot Mess".

Dimanche 28 Juin : Hip-hop-Family, Céline Dion & afternoon-party
Bon, c'est repartie pour le studio de Hip-Hop, Watenga, pour voir cet open mic. Évidement il n'y a pas d'open mic, alors on prend un verre dans la cours du studio-bar. Plein de gens arrive, c'est jour de fête ! On chek le king du hip-hop, environ 2m10, costard-casquette, c'est SON bar.
Apres une petite heure, on nous invite a manger avec tout le monde. On nous sert à déjeuner, il est 15h mais on a faim, tout ça a l'œil. Ici le Hip-Hop c'est peace love & unity. Il y des familles, c'est marrant.

En quête d'aventure, nous nous éclipsons avec Anne et Vincent pour visiter les environs. Nous trouvons des draps colorées montés en tentes dans une petite ruelle de 2 mètres de larges. On s'approche … c'est une communion ! Les gens nous invitent. On nous offrent a manger, mais on est déjà repus, on prend tout de meme quelques fruit par politesse. Nous discutons un peu, nous hallucinons de l'accueil fait à de simples passant, soit-ils Mzungu.

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